En parcourant le site www.Cameroonexpress.com , j’ai eu le loisir sur le présent article de Cyrille Ekwalla.

http://www.camerounexpress.com/opinions/courrier-des-lecteurs/2062-qune-nouvelle-candidature-a-la-presidentielle-tous-les-trois-mois-un-laius-devenu-aussi-banalq.html

Cet article traite de la multiplication des candidatures de Camerounais à l’élection présidentielles à venir en 2011. Ce qui en ressort est que pour la plupart, ces candidats (dont je n’en connais que deux ou trois) ont des discours flatteurs, mais pas grand-chose comme propositions. M’intéressant personnellement à la chose politique et ayant eu l’occasion d’ébaucher un programme politique (pour le coup avec des propositions mais pas beaucoup de grands discours), je me propose donc dans le cadre de ce que j’espère être une chronique régulière de formuler des propositions qui seront ainsi soumises, je l’espère à la critique. Je ne suis pas encore candidat (trop jeune, peut être en 2018, 2025), je n’appartiens à aucun parti, je suis juste soucieux d’apporter ma part au progrès du Cameroun. Sans poste pour l’instant donc. Dans la suite, donc et pour toutes ces propositions, je me placerai dans la position d’un candidat d’où le titre.

 

Quelles que soient les actions que l’on entreprendra elles seront issues d’un principe simple. Nous voulons des camerounais libres, égaux en droits, responsables de leurs actes dans un Cameroun qui libère les différentes énergies créatrices et qui rayonne dans tous les domaines possibles sur la scène internationale. Mon programme entend s’attaquer à tous les travers, les points bloquants de la société. Il se fédère autour de trois points : La liberté, la solidarité et la responsabilité. C’est autour de ces trois points que, en tenant compte des enjeux de l’époque, de la mondialisation, de notre passé historique, de notre situation actuelle, nous parviendrons à bâtir un Cameroun qui gagne.

 

Pourquoi dis-je que ce n’est qu’avec ces trois points que nous y réussirons ? Laissez-moi-vous l’expliquer, point par point.

La liberté est ce qui permet aux hommes de s’exprimer. Sur tous les plans. Ainsi dans une société libre, on peut entreprendre, on peut créer des choses artistiques, on peut exprimer ses idées politiques, on peut vivre pleinement son identité, on peut rêver à changer les choses. Dans une société libre, les énergies créatrices sont libérées et le meilleur peut jaillir pour la collectivité.

La solidarité est ce qui permet de ne pas laisser sur le bord de la route les plus faibles, économiquement, politiquement, moralement. La liberté doit respecter l’autre, respecter en lui laissant sa part de libertés (prendre en compte les libertés de tout le monde fait partie de la solidarité). La solidarité c’est ce qui permet de construire ensemble une société pour le bien commun. C’est à partir de la solidarité que nous aurons un système de santé qui tient compte des ressources des individus, c’est à partir de la solidarité que notre politique du logement s’appliquera. C’est à partir de la solidarité que nous pourrons mettre en place notre politique agricole collectiviste. C’est à partir de la solidarité que l’on paie ses impôts. Dans une société solidaire, la valeur de la somme des  individus est supérieure à la somme des valeurs des individus.

La responsabilité est ce qui fait que les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux aient le courage de faire des choix, d’avoir des initiatives, de faire des erreurs mais d’assumer leurs choix. C’est à partir de la responsabilité que les délinquants, petits et grands, à main armée ou à col blanc rendront compte de leurs actes. C’est à partir de la responsabilité que nous refuserons l’assistanat, c'est-à-dire par exemple créer un fond  de la famille pour payer les mères célibataires comme si elles n’avaient pas de responsabilité dans leur grossesse. C’est à partir de la responsabilité qu’un jeune qui aura été mis au courant du choix de sa filière et des débouchés. C’est à partir de la responsabilité que les médias produiront de meilleurs journaux car ayant compris le rôle d’éducation qui est leur. C’est à partir de la responsabilité que les fonctionnaires feront du meilleur boulot, c'est-à-dire servir les citoyens le mieux possible. Dans une société responsable, les erreurs sont assumées, et donc reconnues, permettant ainsi à l’ensemble de corriger le tir.

 

Ces trois notions, peuvent être appliquées à l’ensemble des domaines impactant la vie des citoyens du Cameroun que nous pouvons comptabiliser (les domaines) au nombre de sept : le domaine socio-économique, le domaine sociétal (questions de société), le domaine de la santé, le domaine de l’éducation et de l’enseignement, le domaine de la gestion de l’Etat et des institutions, le domaine des relations extérieures et enfin le domaine de la culture et des sports.

 

Après avoir établi le cadre de notre programme, il faut donc passer à l’étape d’après qui est la formulation de ces propositions qui se voudront toujours pragmatiques et éviteront de tomber dans la démagogie et le populisme. Nous formulerons des propositions de manière régulière (dans l’idéal, hebdomadaires) dont nous espérons la publication dans cette tribune. Chaque proposition sera présentée de la manière suivante

Domaine abordé : Domaine (parmi les sept) dont traite la proposition

Symptômes constatés : Signes qui indiquent un problème  (ex : chômage)

Diagnostic et objectifs de la solution : raison qui a entrainé les symptômes (ex : mauvaise orientation scolaire)

Proposition de solution : proposition censée s’attaquer à la cause du diagnostic de manière à éliminer les symptômes (ex : organisation d’une meilleure orientation)

Eventuels effets de bord : effets de la solution, effets positifs et effets négatifs éventuels (ex : les jeunes ne sont plus au chômage, donc ne dépendent plus des parents, donc problème de respect [ceci n’est qu’un exemple pour illustrer])

 

Avec cette méthodologie, nous pensons pouvoir agir de manière pragmatique sur les différents problèmes rencontrés au Cameroun. Et si nous nous trompons, alors ce sera forcément soit dans le diagnostic, soit dans la solution apportée, soit dans la mésestimation des effets de bord. Mais le fait d’avoir détaillé avec cette méthodologie, et de le soumettre à la critique, nous permettre de corriger le cas échéant.

 

Vous retrouverez les différentes chroniques en suivant le lien Quand je serai président

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