Bonjour

 

Max kini vous parle. Aujourd'hui du proverbe qui dit "qui a bu, boira". A comprendre, il est assez simple. C'est l'équivalent du proverbe "le tronc d'arbre aura beau passer 10 ans dans l'eau, il ne sera jamais un crocodile". Il veut tout simplement dire que les gens ne changent pas. ils sont comme ils sont. c'est pour cela que chaque année les gens prennent les mêmes "bonnes résolutions" à la nouvelle année. c'est aussi pour cela que chaque année, les femmes disent qu'elles vont faire le régime. Puisqu'elles n'arrêtent pas de faire ce qui fait qu'elles nécessitent un régime, et qu'elles continuent de penser qu'il faut maigrir, elles sont sans cesse en train de faire les régimes.

 

Les exemples sont légion et plusieurs personnes se sont rendu compte de ce trait de caractère humain. Certains l'exploitent même. Ce fut le cas de mon bon ami Ambroise Mpin Akoko. Ce gars était un phénomène. Il n'avait l'air de rien, ni grand, ni très beau, mais quel malin. A l'époque où nous travaillions au Feicom, on se baladait tout le temps de village en village pour réaliser des projets d'amélioration  des conditions de vie des populations. Nous étions cinq jeunes embauchés. Et vous savez comment sont les jeunes gars: On parlait beaucoup de filles, et on agissait peu, sauf quand on faisait passer toute notre paie pour les belles de nuit. On était comme ça, sauf Ambroise. Lui ne parlait pas de fille. On aurait pu croire qu'il n'agissait pas, mais il avait invariablement deux pratiques quand nous arrivions dans une nouvelle localité. Il achetait une boite de douze préservatifs et il allait à la confesse. Le soir quand nous trainions dans les bars en essayant d'impressionner les filles avec l'argent du Fe... pardon, notre argent, lui il disparaissait et ne revenait que vers minuit.

 

Son comportement était véritablement intrigant, et il ne répondait pas à mes questions. Un jour je l'ai suivi à la confesse. Alors que nous venions d'arriver dans la localité (même pas 30 mn après), j'entends l'échange suivant dans le secret du confessional (qui du coup n'était plus secret)

- Mon père j'ai pêché

- qu'avez vous fait mon enfant?

- A peine arrivé dans la localité, j'ai commis l'adultère avec une femme mariée. Mariée, mais si facile... ce n'était pas facile de résister.

- Pour ta pénitence je t'inflige 4 pater noster et 3 ave maria. Quelle était cette femme?

- Mon père je ne sais pas si je dois dire

- Tu peux tout me dire, c'était qui? la boutiquière? la couturière? la coiffeuse?

- ce n'est qu'elles que vous voyez avec le profil?

- Oui.

- Merci pour le renseignement.

 

Et il sortit du confessionnal. Il me vit, et devant mon regard interrogateur, il éclata de rire et partit. Je ne comprenais rien mais je continuai à le pister, et durant la pause de l'après-midi, je le vis entrer dans la boutique de la boutiquière, puis dans le salon de coiffure (pourtant pour dames) et enfin chez la couturière. De deux de ces échoppes il ressortit avec le sourire. Je compris que les "confesses" lui servaient juste à avoir de bonnes adresses. c'est pour cela qu'il ne perdait pas son temps avec nous le soir dans les bars.

 

Je lui demandai une fois comment il avait eu cette idée. Il me dit "qui a bu boira". il me dit qu'il s'en était rendu compte quand son voisin octégénaire avait assassiné sa femme pourtant déjà mourante. L'affaire avait grand bruit à l'époque dans son quartier. je vous la relate telle quelle

 

Il s'agissait de Léontine (83 ans) et de Jules (87 ans) . Léontine était déjà bien malade et était sur son lit de mort.

- Jules, mon petit Jules, avant de fermer à jamais les yeux, je voudrais te révéler un secret. Tu vas aller au grenier, sur la 3ème poutre au fond à gauche, tu vas trouver un carton. Vas le chercher, je te le donne.

Le mari, très surpris, monte difficilement au grenier, et après 5 minutes, redescend dans la chambre avec le carton.

Il l'ouvre, et trouve à l'intérieur 2 petites boites ; l'une contient 3 œufs et l'autre 30.000 euros (20 millions de frnacs).

A la vue des billets, les yeux de jules s'illuminent...

Puis, après 30 secondes d'intense émotion, il demande à sa Léontine :

- Dis-moi, ma tendre Léontine, c'est quoi les 3 œufs ?

- Eh bien, Jules, depuis 60 ans que nous sommes mariés, chaque fois que je t'ai trompé, je gardais 1 œuf de poule.

Jules, pas peu fier d'apprendre qu'il n'a été cocufié que 3 fois en 60 ans, se sent rajeunir...

Puis il demande à Léontine :
- Et les 30.000 euros ?... C'est quoi ???

- Et bien... c'est tout simple.... Chaque fois que j'avais 12 oeufs, j'allais les vendre

 

Apparemment Jules n'a pas trop aimé la nature de sa femme...

Retour à l'accueil