Mesdemoiselles, mesdames monsieurs, amis Kiniens, bonjour.

 

Quoi de neuf chez vous? Pour ma part j’ai évidemment, comme d’habitude je dirais, mon lot d’histoires à raconter. Il faut dire qu’avec les amis que j’ai, c’est très facile d’avoir des histoires à raconter.

 

Tenez, est ce que je vous ai parlé d’Olivert ? On l’appelle familièrement M. le ministre. Il est toujours tiré à quatre épingles dans nos sorties. Comme il n’a pas de voitures, quand nous sortons en voiture, il est toujours assis à l’arrière. Ce qui donne l’impression que nous sommes ses chauffeurs et gardes du corps. Vous l’avez deviné, ça attirait les filles. Et quand en boite l’une d’elles lui demandait « Mais Olivert, qu’est ce que tu fais même dans la vie ? » il répondait invariablement « Que dire ma belle ? Je fais un peu de ci, un peu de ça, Je vais de ci de là, bref je suis toujours entre deux avions ». La fille partait dans des rêves fous. Rêves qui étaient toujours déçus quand elles consentaient à faire plus ample connaissance. Pourtant, il ne mentait pas. Il travaillait effectivement comme manœuvre à l’Aéroport de Douala. Il faisait un peu de tout autour des avions…

 

Je sais que vous riez, mais ce qu’il faisait là n’est pas gentil pour les filles victimes. C’est pour cela que l’on dit toujours l’habit ne fait pas le moine, c'est-à-dire qu’il ne faut pas s’arrêter à la façade pour juger les gens, ce n’est pas parce qu’on a les apparences de quelque chose, que l’on est cette chose. Vous riez donc, mais vous allez encore rire plus quand je vais vous raconter  l’histoire que mon ami Nefertha m’a racontée. Elle vient d’entrer au séminaire pour être sœur.

 

Un soir, deux prêtres se déshabillent et entrent dans la douche. Ils réalisent alors qu’il n’y a pas de savon. Le Prêtre John dit qu’il y en a dans sa chambre, et s’y rend sans prendre la peine de se rhabiller..Il prend deux morceaux de savon, un dans chaque main, et s’en retourne vers la douche. Il est à mi-chemin lorsque trois nonnes arrivent dans sa direction. Il n’a aucune place où se cacher. Il se plaque alors contre le mur comme une statue. Les nonnes s’arrêtent, stupéfaites de voir une statue si réaliste. La première nonne tend la main et touche son pénis.

Surpris, il laisse tomber un morceau de savon..

        Oh ! Regardez, c’est un distributeur de savon

La deuxième nonne veut aussi essayer et tire également le pénis. Il laisse tomber son deuxième morceau de savon. La troisième nonne n’est pas la moins curieuse et tire deux, trois fois le pénis sans résultat Elle continue son effort de plus belle, et soudain s’écrie :

        Sainte Mère de Dieu, il donne également le gel douche

 

Quand les trois sœurs novices lui ont raconté l’histoire elle a tout de suite fait le rapprochement. Il faut dire qu’elle a « vécu » avant de s’engager. Elle trainait avec ma bande, et en plus c’est la petite sœur de Silazor. Silazor c’est un cas. Il faut dire qu’avec lui on n’a pas de risque de compétition pour les filles. Il a un salon de coiffure pour dames. Comme leur famille est très versée dans les affaires religieuses, les nonnes viennent régulièrement se coiffer chez lui.

 

Un jour alors qu’il en coiffait une, Un loubard entre dans un salon de coiffure et s'assoit à côté de la sœur. Après l'avoir dévisagée, il lui demande si elle ne voudrait pas faire l'amour avec lui. Horrifiée, la sœur se lève et quitte immédiatement le salon. Silazor, témoin de la scène, dit au loubard : Si tu veux sérieusement coucher avec elle, je connais un moyen infaillible. Rends-toi au cimetière à minuit, elle y prie tous les soirs, et fais-toi passer pour Dieu, elle ne pourra pas résister. Le loubard se rend donc à minuit au cimetière, déguisé avec un grand drap blanc et une barbe. La religieuse est effectivement là, en train de prier.
Le Loubard surgit soudain et lui dit : Je suis Dieu ! Si tu souhaites vraiment que tes prières se réalisent, tu dois t'unir à moi en couchant avec moi. Après un petit moment de réflexion, la religieuse lui dit : D'accord, mais comme je tiens à demeurer vierge, faites ça par l'arrière.
Alors le loubard, tout heureux, s'active avec fougue. Puis, tout de suite après, fier de lui, il se lève, enlève le drap et son déguisement et dit à la religieuse en ricanant :

-          Ah ! Ah ! Coucou ! Je ne suis pas Dieu ! C'est moi, le loubard !

Alors la sœur enlève son voile et dit :

-          Ah ! Ah ! Coucou ! Je ne suis pas la religieuse ! Je m’appelle Silazor...

 

Il est acquis que l’habit ne fait pas le moine, on peut paisiblement conclure qu’il ne fait pas non plus la bonne sœur.

 

Ps : On nous informe à l’instant que le loubard est en profonde dépression actuellement.

 

Mes autres sorties ici http://mebene.over-blog.com/categorie-1009725.html

 

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